Partenariat

Signature d’une convention de collaboration scientifique entre Dokkyo Medical University (Japon) et l’Institut Pasteur de Madagascar

Dr Voahangy RASOLOFO (Directrice Scientifique IPM), Pr André SPIEGEL (Directeur IPM), Pr Yuichi CHIGUSA (DMU). De gauche à droite

Afin de renforcer les collaborations entre leurs institutions, l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) et la Dokkyo Medical University (DMU) ont signé une convention de partenariat scientifique. Une cérémonie officialisant cette signature s’est déroulée le mercredi 30 janvier 2019, à la salle de conférence de l’IPM.

La délégation de la Dokkyo Medical University qui est en mission à l’IPM pour deux semaines était composée du Professeur Yuichi Chigusa et du Docteur Marcello Otake Sato. La cérémonie a été honorée par la présence de Son Excellence Monsieur Ichiro Ogasawara, Ambassadeur du Japon à Madagascar, de Madame Véronique Vouland-Aneini, Ambassadeur de France à Madagascar, Monsieur Patrick Perez, Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle et de Madame Herlyne Ramihantaniarivo, Directeur Général de la Santé du Ministère de la santé publique.

Dr Voahangy RASOLOFO (Directrice scientifique IPM), SE Mme Véronique VOULAND-ANEINI (Ambassadeur de France à Madagascar), Pr André SPIEGEL (Directeur IPM), Pr Yuichi CHIGUSA (DMU), Dr Marcello OTAKE SATO (DMU), SE Monsieur Ichiro OGASAWARA (Ambassadeur du Japon à Madagascar). De gauche à droite

Dr Clara Fabienne RASOAMANAMIHAJA (Ministère de la Santé Publique), Dr Armand RAFALIMANANTSOA (IPM), SE Mme Véronique VOULAND-ANEINI (Ambassadeur de France à Madagascar), Pr André SPIEGEL (Directeur IPM), SE Monsieur Ichiro OGASAWARA (Ambassadeur du Japon à Madagascar), Pr Yuichi CHIGUSA (DMU). De gauche à droite

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette convention est la concrétisation d’une collaboration de recherche débutée entre les deux Institutions lors de la première visite d’une délégation de cette université à l’IPM en 2016. Elle encourage d’une part, des échanges mutuels de personnel, de chercheurs et d’étudiants entre la Dokkyo Medical University et l’IPM, et d’autre part, la conduite de recherches conjointes à des fins académiques et d’intérêts en Santé Publique à Madagascar.

A l’IPM, l’Unité des Helminthiases est la première concernée par cette collaboration étant donné que les maladies tropicales négligées, dont la bilharziose et les helminthiases transmises par le sol, font parties des domaines de recherche prioritaires de la DMU. En effet, des activités de recherche sur la bilharziose ont été menées à Madagascar depuis des années mais la maladie reste néanmoins endémique.

Par ailleurs, des séances de travail avec les chercheurs et les techniciens de l’unité des Helminthiases de l’IPM seront au programme durant le séjour de cette délégation à Madagascar.  Ces premiers vont pouvoir bénéficier d’un transfert de compétences sur des techniques de diagnostic modernes reposant sur la méthode moléculaire de détection des parasites et de leurs hôtes intermédiaires dans l’environnement, en particulier dans l’eau et dans le sol.

De plus un projet commun fait l’objet d’une demande de financement. Son objectif est de promouvoir une collaboration étroite entre les équipes scientifiques malgaches et japonaises afin de proposer des solutions durables liées aux problèmes de schistosomiase et d’helminthiases à Madagascar. Cette proposition est axée sur 3 objectifs spécifiques : (i) réaliser une étude épidémiologique écologique sur les hôtes de du parasite de la bilharziose (hôtes intermédiaires et réservoirs) en utilisant une méthode récemment développée (recherche de l’ADN dans l’environnement), (ii) réaliser un diagnostic clinique et classique au niveau communautaire pour déterminer le niveau d’infection par les helminthes iii) Développer et appliquer de nouvelles techniques de diagnostic de la schistosomiase sur le terrain.

Ainsi cette collaboration scientifique initiale a pour objectif de contribuer à la maîtrise de la bilharziose à Madagascar par une meilleure compréhension de la situation actuelle dans les différentes zones d’endémie, l’appui à l’amélioration de la politique de contrôle/prévention en fonction des données et réalités locales en matière de Maladies Tropicales Négligées ; et l’appui du pays dans l’atteinte de l’objectif de contrôle des morbidités dès 2020 comme il est défini dans le plan stratégique de l’OMS.

 

Cette collaboration devrait s’étendre assez vite à d’autres thématiques de recherche sur les sujets prioritaires de santé publique à Madagascar.