Une avancée majeure sur la diversité génomique des moustiques Anopheles funestus, vecteur du paludisme en Afrique

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Un nouvel article* publié dans Science met en lumière la complexité génétique d’Anopheles funestus, l’un des principaux vecteurs du paludisme en Afrique, encore trop peu étudié malgré son rôle majeur dans la transmission de la maladie.

Les chercheurs du Wellcome Sanger Institute, en collaboration avec des scientifiques africains et internationaux, ont séquencé le génome 656 moustiques modernes collectés entre 2014 et 2018, ainsi que 45 spécimens historiques datant de 1927 à 1967. L’étude révèle une grande diversité génétique, des populations parfois interconnectées sur plus de 4 000 km, mais aussi des foyers distincts et isolés.

Les résultats montrent également l’apparition rapide de variants de résistance aux insecticides au cours des dernières décennies, illustrant l’adaptabilité remarquable de cette espèce. Par ailleurs, des similarités génétiques avec An. gambiae ouvrent la voie à la mise en place de nouvelles approches de contrôle comme les gene drives.

Ces découvertes constituent une avancée majeure pour mieux comprendre la dynamique des populations d’An. funestus, anticiper les résistances, et renforcer les stratégies de lutte contre le paludisme, qui demeure l’une des principales causes de mortalité en Afrique.

* Lire l’article : https://www.science.org/doi/10.1126/science.adu3596

Communiqué de presse Sanger : https://www.sanger.ac.uk/news_item/genomic-evolution-of-major-malaria-transmitting-mosquito-species-uncovered/

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